Le cancer de la prostate se situe au 1er rang des cancers chez l'homme en France
Définition, symptômes, diagnostic…
Nous comptons 50 400 nouveaux cas détectés de cancer de la prostate en 2015 en France métropolitaine.
Il est suivi de près par le cancer du poumon et le cancer colorectal. De plus, le cancer de la prostate est la troisième cause de décès chez l’homme avec environ 8 000 décès chaque année en France. Il est dit qu’1 homme sur 9 développera un cancer de la prostate au cours de sa vie.
Attention : le cancer de la prostate est fréquent mais de bon pronostic avec un taux de survie à 5 ans de plus de 90%.
Il existe maintenant des méthodes de dépistage fiables capables de faciliter les soins et, ainsi, d’augmenter les chances de survie.
La prostate, c’est quoi ?
La prostate est une glande présente dans le système reproducteur masculin. Elle a pour fonction de produire un liquide qui compose le sperme. Le cancer de la prostate se développe à partir des cellules initialement normales de la glande prostatique. Les cellules atteintes se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse : une tumeur maligne.
Les symptômes perceptibles de ce cancer :
- Fréquente envie d’uriner, en particulier la nuit
- Infections urinaires type cystites, prostatites et pyélonéphrites
- Fuites urinaires
- Faible jet d’urine
- Présence de sang dans le sperme ou dans les urines
- Difficulté à avoir une érection
- Douleurs lors de l’éjaculation
Pourtant, il est important de rappeler que, le plus souvent, le cancer de la prostate se développe sans provoquer de symptôme.
Les différents facteurs de risques
Le cancer de la prostate comporte plusieurs facteurs de risque en lien avec son apparition :
- L’âge : ce cancer concerne plutôt, en général, les hommes de plus de 65 ans. En effet, l’âge médian au diagnostic est de 68 ans. Par conséquent, le cancer de la prostate reste exceptionnel chez les hommes plus jeunes.
- L’hérédité : il est important de s’intéresser à son arbre généalogique pour déterminer les risques héréditaires liés au développement du cancer de la prostate. Les hommes qui ont un proche type père, grand-père, frère ou oncle ayant déjà été touché par le cancer de la prostate seraient concernés par un plus gros risque de développement de la maladie. Néanmoins, selon l’Institut Curie, 80% des cancers de la prostate ne sont pas provoqués par un antécédent familial.
- L’origine ethnique : selon la Fondation Arc, l’origine ethnique a été identifiée comme étant un facteur de risque dans le développement d’un cancer de la prostate. L’incidence est élevée dans les Antilles françaises ainsi que les français originaires d’Afrique.
- L’alimentation : un régime riche en graisses (notamment de viande rouge) et avec un apport insuffisant en fruits et légumes peut constituer une augmentation du risque de développement de cancer de la prostate chez l’homme. Privilégiez plutôt les poissons et les légumes, typique du régime alimentaire méditerranéen !
- L’environnement : il existe bel et un bien un facteur de risque lié à l’environnement et même étroitement lié au domaine professionnel mais surtout à l’agriculture et à l’utilisation quotidienne de pesticides.
Prévention et méthodes de dépistages
Connaissez-vous Movember ?
C’est le mouvement international qui met en avant la prévention des maladies masculines. Movember a lieu tous les ans au mois de novembre et représente le mois de prévention assimilé à la lutte contre le cancer de la prostate et des testicules. Néanmoins, Movember, c’est aussi l’occasion de sensibiliser à propos de la santé des hommes dans sa globalité. Cela comprend aussi la santé mentale !
Se rapprocher d’un tel mouvement est un bon moyen d’avoir un premier pas dans la prévention santé et de se renseigner sur les méthodes de dépistage possibles.
Un objectif selon la fondation Movember : “D’ici 2030, nous réduirons de 25% le nombre d’hommes qui décèdent prématurément.”
Movember dans votre entreprise ?
Alors, en novembre (et toute l’année), portez la moustache et pensez prévention !
Examen chez un(e) urologue
La façon la plus classique de se dépister du cancer de la prostate est de prendre rendez-vous avec un urologue. Le professionnel de santé peut procéder par deux examens possibles :
- Le toucher rectal
- Le dosage du PSA (antigène prostatique spécifique) via une prise de sang
L’auto-dépistage pour tous
Au-delà du partage d’informations, il est bon de passer à l’action !
Une alternative au dépistage par un médecin est l’utilisation d’un autotest de santé. Facile d’utilisation, accessible et fiable, l’autotest prostate Medisur permet de dépister un cancer ou une anomalie de la prostate grâce à une pratique autonome et intime. Cet outil est disponible en pharmacie sans ordonnance. L’autotest ne résulte pas d’un diagnostic médical : si un résultat positif apparaît, il est nécessaire de consulter un médecin sans attendre !