A l’instar d’Octobre Rose pour le cancer du sein, Septembre Turquoise est une campagne de sensibilisation aux dépistages des maladies gynécologiques. On en profite pour partager avec vous quelques informations sur ces maladies féminines, dont on ne parle pas tant que cela…
Quelle est l’origine du Septembre Turquoise ?
Portée par une association nationale de patientes appelée Imagyn [Initiative des Malades atteintes de cancers gynécologiques], le mouvement Septembre Turquoise a été créé en 2014 avec pour objectif d’attirer l’attention sur les maladies gynécologiques. En effet, plus de 20% des françaises âgées de 16 à 60 ans n’ont pas profité d’un suivi gynécologique depuis au moins deux ans. Pourtant, il est important de réaliser tous les examens et de faire le suivi nécessaire avec un professionnel de santé pour être en capacité de dépister une pathologie gynécologique à un stade précoce.
En somme, profitez de faire des choses que vous n’aviez pas l’occasion de faire avant !
Les maladies gynécologiques, c’est quoi ?
Les maladies gynécologiques concernent les affections du système génital féminin. Les cancers gynécologiques regroupent les cancers de l’ovaire, du col de l’utérus, de l’endomètre, du vagin et de la vulve.
Le cancer de l’ovaire
Le cancer de l’ovaire se situe au 8ème rang des cancers féminins. Le cancer de l’ovaire résulte le plus souvent d’une dégénérescence maligne des cellules épithéliales qui tapissent l’ovaire. Il se développe généralement sans se manifester par des signes cliniques particuliers. Son diagnostic est donc difficile et souvent tardif.
Le cancer de l’endomètre
Le cancer de l’endomètre est le 4ème cancer féminin, le plus fréquent des cancers gynécologiques chez des femmes ménopausées. Les causes des cancers de l’endomètre sont multiples : hormonales, génétiques, métaboliques (obésité, hypertension)…
Le cancer du col de l'utérus
Le cancer du col de l’utérus est le 12ème cancer féminin en France. Il s’agit d’une tumeur maligne développée à partir de la muqueuse du col utérin. Le facteur de risque principal est la présence prolongée du papillomavirus (HPV) au niveau du col utérin.
Le cancer de la vulve
Le cancer de la vulve est une maladie rare : un cas pour 100 000 femmes par an, soit moins de 1 000 cas par an en France en 2018, ce qui représente moins de 5 % des cancers féminins. Le cancer de la vulve est une tumeur maligne qui se développe principalement à partir des cellules des organes génitaux externes mais aussi du périnée. Dans près de 90% des cas, la maladie se développe aux dépens des cellules de la couche la plus superficielle de la peau.
Le cancer du vagin
Le cancer du vagin représente 1% des cas de cancers chez la femme et est le plus rare des cancers gynécologiques. Il s’agit habituellement d’un carcinome malpighien, survenant le plus souvent chez la femme de plus de 60 ans. Le symptôme le plus fréquent est le saignement vaginal anormal. Le diagnostic repose sur la biopsie.
Renseignez-vous auprès de votre médecin ou de votre gynécologue.
Pour notre santé, parlons intimité !
Sources :
https://www.icm.unicancer.fr/fr/pathologies/cancers-gynecologiques/cancer-du-vagin
https://www.e-cancer.fr/
